Présentation des Résidents

Marie-Luce Nadal
ARTISTE

Mathieu Merlet Briand
ARTISTE

Benedetto Bufalino
ARTISTE


Goliath Dyèvre, en duo avec Gregory Chatonsky
DESIGNER ET ARTISTE
Goliath Dyèvre est designer et scénographe, diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure de Créations Industrielles (ENSCI-Les Ateliers).
Certaines de ses créations ont été éditées notamment chez Cinna (Plateau Ollie, Cloches « Fantômes »), Spolia (Bronzed glass Cabinet), Non Sans Raison (Tasses « Un café dans les nuages ») ou encore Petite Friture (Patères « Bubble »). Il a réalisé des décors pour Hermès, des luminaires pour le Musée de la Chasse et de la Nature ou encore un nichoir à insectes pour le Parc des Grands Moulins de Paris. Il est à l’origine de nombreuses scénographies au Palais de Tokyo, au Pavillon de l’eau ou pour des défilés de mode. Il a exposé au Musée des Arts Décoratifs, à la Biennale Emergence de Pantin, à la Gaîté Lyrique ou encore au Vitra design museum.
Grégory Chatonsky est artiste. Il a suivi des études à Paris I et est diplômé des Beaux-Arts de Paris. Il est titulaire d’un doctorat en art sur l’« Esthétique des flux : après le digital. » Il a fondé en 1994, incident.net, l’un des premiers collectifs de net.art en France. Il a été enseignant au Fresnoy ainsi qu’à l’UQAM et a eu une Chaire Internationale de recherche à Paris VIII. Il poursuit actuellement ses recherches comme chercheur à l’Ecole Normale Supérieure de Paris sur l’imagination artificielle qui étudie l’impact de l’Intelligence Artificielle sur la culture.
Ses œuvres, parmi lesquelles « Terre Seconde », «Télofossiles», «Capture», « Alt.city », « Des mémoires éteintes » ont notamment été présentées en France mais également en Irlande, au Canada, à Taïwan, en Chine, au Japon, en Espagne, aux USA, en Angleterre et en Allemagne.
Le point de départ de leur travail s’appuie sur un renversement de la réalité augmentée. Si celle-ci consiste habituellement à superposer des données numériques sur des objets préexistants, le duo explore la fabrication d’objets qui attendent leur augmentation numérique. Ces objets, auxquels donc il manque quelque chose, sont entre deux mondes. Après une résidence en Nouvelle-Zélande à Colab et à Taluen en Amazonie, le duo souhaite étendre leur démarche à l’urbain et explorer une réalité augmentée à l’échelle de la ville.
En intégrant le « Art & Design Lab by Icade », ils souhaitent donner une nouvelle dimension à ce projet d’« augmentation des choses », qu’il soit à la fois pragmatique, grâce à la place accordée à l’expérimentation, et en lien avec la ville et non plus seulement les objets.

Deborah Janssens
DESIGNER
Designer et anthropologue, elle est diplômée d’un Master en Design Social de la Design Academy of Eindhoven (Pays-Bas).
Ses œuvres, parmi lesquelles « The liquid state », « The news channel », « Le surroutinisme », « Object interview » ont notamment été présentées au Palais de Tokyo à Paris, au Salone del Mobile de Milan, à la Biennale Emergence de Pantin et à la Biennale d’Istanbul.
Au centre de son travail se trouve l’objet comme générateur d’expériences et la pratique du design aux confluences de la construction scénique, du film et du théâtre d’objet. En tant que designer et anthropologue, elle est attachée à la dimension participative de ses installations, qu’elle veut créatrice de lien social.
Au sein du « Art & Design Lab by Icade », elle s’intéresse particulièrement à l’expérimentation afin de « bousculer les routines » et « créer de l’extra-ordinaire dans nos imaginaires quotidiens ».
Dans ce cadre, elle souhaiterait conjuguer ses connaissances en design et en anthropologie pour créer des points de rencontre entre l’urbain et le rural autour d’un scénario vivant, participatif et évolutif.

Amandine Lagut
DESIGNER
Elle est titulaire d’un Master en Design d’objet de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (ENSAD).
Son projet de diplôme « La cheminambule » a été exposé à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, au Salon du Meuble de Milan, au Salon Maison et Objet de Paris, au Carreau du Temple et à la Biennale de Design de Saint-Etienne. « Les Kaouajdis », « Vadrouille » et « Arlequin », ses autres œuvres, sont visibles dans différents lieux en France.
Fondatrice, avec Charlotte Thon, des « Z’Ambules », son travail porte sur la réappropriation de l’espace public comme lieu de vie, en le réenchantant par le biais de micro-architectures mobiles, propices à la convivialité et proposant de nouveaux usages dans la ville.
Très attachée à l’impact positif de l’innovation ainsi qu’aux nouveaux usages urbains, le « Art & Design Lab by Icade » fait ainsi écho à son travail sur la ville et l’espace public. Elle souhaite pouvoir y partager son expérience, régénérer sa réflexion et enrichir son travail en échangeant avec d’autres acteurs.
Elle souhaiterait travailler sur la création de petites oasis urbaines mobiles ou fixes, destinées à resserrer les liens entre l’Homme et la Nature.

Eric Brosseron
DESIGNER
Titulaire d’un DSAA de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art, il intègre l’atelier d’architecture de la SNCF où il pilote des projets d’équipements publics jusqu’en 1996. Parallèlement, il crée, en 1990 avec Gilles Vignier, l’atelier A Kiko et travaille dans les domaines de la muséographie, du graphisme, de l’architecture intérieure, du design mobilier et signalétique. Depuis septembre 2015, il suit une formation de céramiste sur grès émaillé et en 2017, fonde le studio Hanami – Graines de design sur les bases d’un temps plus doux et d’un souci d’apaisement de sa pratique.
Certaines de ses réalisations, des guichets pour la SNCF ou encore les sièges et les réceptacles à déchets du métro parisien sont visibles par tous.
Son parcours a nourri sa connaissance des espaces publics, des espaces de vie partagée dont il connaît bien les difficultés, tout aussi bien administratives et législatives que sociales et psychologiques. Il aime trouver comment glisser et apporter de la paix et de la connexion dans ces univers faits de frottements parfois rugueux entre différentes réalités sociologiques, culturelles et historiques.
Eric Brosseron souhaite apporter son expérience à la démarche d’innovation du « Art & Design Lab by Icade » qui, quand bien même elle intégrerait les nouvelles technologies, n’est, pour lui, pas l’apanage des jeunes diplômés. Il veut, depuis longtemps, participer à une résidence qui donne du temps et de l’espace à l’échange, la réflexion et la catalyse de différentes visions.
Au sein du « Art & Design Lab by Icade », il souhaiterait travailler sur l’interface urbaine située entre la chaussée et l’espace piétonnier, cette forme de « rivage » aujourd’hui mal aménagé, ainsi que sur les herbes folles qui s’enracinent dans les fissures du béton urbain.

Elena Vassileva
ARCHITECTE
Architecte, diplômée en 2009, elle a participé à de nombreux concours au sein de différents agences.
Ses projets, « Fenêtre » en 2006, « Point de rencontre » en 2007, « Espèce d’espace » en 2009 ont été présentés lors de divers événements.
Sa réflexion interroge les rapports humains dans l’espace public et les liens qui peuvent se créer entre des inconnus, le temps d’un échange. Comment l’imprévu, le spontané, le hasard peuvent créer, ou non, de l’intimité.
En s’inspirant de la de recherche collaborative « 10moi10mots » réalisée auparavant avec l’artiste Jeanne Cholot, le projet d’Elena Vassilieva, qui fait appel à l’anthropologie, a débuté dans une rue parisienne pour aboutir, via une scénographie éditoriale, à la création d’un espace entièrement organisé autour des connexions et évoluant avec ces dernières. Dans un monde ultra mobile, son inspiration est celle du mouvement et de l’adaptation.
Le « Art&Design Lab by Icade », lieu d’interaction et de connexion est donc, en lui-même, propice à cette étude. D’autant que, dans son travail, l’égalité pure, l’importance donnée à chaque individu, est une autre version de la pluridisciplinarité, caractéristique essentielle de la résidence.
Si la technologie permet à chacun d’agir sur son environnement, elle aimerait, au sein du « Art&Design Lab by Icade », poursuivre son étude de l’impact de l’environnement sur les individus. Créer un lieu interactif, qui pourrait enrichir la collaboration artistique initiale par un duo danseur-architecte, tous deux spécialistes de l’espace, et qui serait capable de collecter, connecter et informer pour voir comment ces données peuvent, selon le choix de chacun, créer de nouvelles interactions, de nouvelles connectivités. Et ainsi, fournir une base pour repenser à la fois, l’espace public et l’habitat sous une forme d’évolutivité à temporalités variées.